samedi 28 décembre 2013

GALILEO GNSS (global navigation satelite System)

Ces premiers satellites Galileo IOV sont pleinement représentatifs des autres qui les suivront en orbite.

Le système européen de navigation par satellites

Les programmes européens de radionavigation par satellite (GNSS), EGNOS et Galileo, ont pour objectif principal de doter l'Union européenne de ses propres systèmes de positionnement et de datation par satellite afin de garantir son indépendance vis à vis des autres dispositifs existants, et plus particulièrement le GPS américain. Ces programmes doivent donc permettre à l'Europe de répondre aux enjeux stratégiques mais aussi sociétaux, économiques et industriels liés au développement considérable des marchés de ces technologies spatiales de positionnement et de datation.


Galileo est un ensemble autonome basé sur une constellation de 30 satellites (27 satellites actifs + 3 satellites en réserve) en orbite à moyenne altitude (23 222 Km), qui émettent des signaux compatibles et interopérables avec les autres systèmes mondiaux de navigation par satellite existant (GPS et le sytème russe Glonass ). Il comprend également une vaste infrastructure terrestre déployée à travers le monde. Galileo offrira 5 services de couverture mondiale destinés à des usages distincts (service ouvert, service commercial, service sauvegarde de la vie, service public réglementé, service recherche et sauvetage).


La phase IOV de développement du programme Galileo, sous la responsabilité de l’agence spatiale européenne (ESA), est en cours d’achèvement : les 2 premiers satellites ont été lancés avec Soyouz depuis le centre spatial guyanais, le 21 octobre 2011.


La phase FOC de déploiement de la constellation a démarré en juillet 2008 sous la responsabilité de la Commision européenne. 14 satellites devraient être disponible en milieu d'année 2014. Avec les 4 satellites de la phase IOV de développement, il devrait donc y avoir, en 2015, 18 satellites Galileo en orbite, ce qui permettra la fourniture de services préliminaires et d’un service de positionnement nettement amélioré en combinant GPS et Galileo. Le déploiement du système complet va se poursuivre ensuite et devrait être achevé d’ici 2019-2020. Le CNES a fortement participé aux phases de test et d’expérimentation en préparation pour Galileo (avec EURIDIS et EGNOS) ainsi qu’à la définition des signaux utilisés. Le centre de contrôle principal pour la mise à poste des satellites se situe au centre spatial de Toulouse.

À la mi-décennie, les 18 satellites Galileo en orbite puis fourniront des services initiaux pour les utilisateurs. La constellation complète de 30 personnes permettant la gamme complète de services Galileo est prévue pour la fin de la décennie.





Les signaux de navigation de Galileo seront compatibles avec ceux du futur GPS, permettant aux récepteurs de les combiner pour augmenter la précision ainsi que la véracité du point.

dimanche 4 août 2013

un metre pour mesurer le monde

En 1799, les astronomes français Delambre et Méchain regagnent Paris après avoir passé sept ans à mesurer l'arc méridien entre Dunkerque et Barcelone. 

Au cours de cette mission que leur a confiée l'Assemblée constituante, ils ont dû braver les troubles de la Révolution et de la guerre franco-espagnole de 1793, et triompher des intrigues fomentées par des scientifiques opposés à leurs méthodes.
De leurs travaux naît le système métrique, aujourd'hui utilisé dans le monde entier, à l'exception du Libéria, du Myanmar et des États-Unis. Grâce à leurs observations, Delambre et Méchain ont aussi prouvé que la Terre n'est pas une sphère parfaite. Retour sur les découvertes des deux astronomes, à l'aide de reconstitutions, et gros plan sur le cercle répétiteur de Borda, instrument qui leur a permis de réaliser des mesures d'une grande précision.
lien ver la video  (sur you tube)

dimanche 17 mars 2013

Théodolite plus de 400 ans


Le théodolite sert à mesurer les deux angles, distance zénithale et azimutale, qui définissent une direction, afin de lever les plans, ou déterminer, en astronomie l'azimut et la grandeur apparente d'un corps céleste.

On appelle distance zénithale l'angle que fait la direction (celle d'une étoile par exemple) avec la verticale du lieu. Le complément de cet angle est la hauteur sur l'horizon. On appelle azimut l'angle que fait le plan vertical qui contient la direction avec un plan vertical de référence, par exemple les plans méridiens géographique et magnétique.

Un trépied muni d'un niveau à bulle porte deux cercles gradués chacun muni d'un vernier circulaire et d'une alidade à lunette réticulée. Le cercle vertical permet la mesure de la distance zénithale, c'est le cercle des hauteurs, dont l'astrolabe est le précurseur; le cercle horizontal permet la mesure de la distance azimutale, exactement comme le fait le goniomètre. Sur les modèles les plus soignés, de petites loupes surplombent les verniers circulaires pour plus de lisibilité.







Un théodolite a d’abord désigné un instrument d’arpentage (1704). Le mot pourrait avoir été emprunté au latin scientifique theodolitus. L’instrument aurait été inventé en 1571 par un anglais, Thomas Digges qui l’aurait nommé ainsi. En anglais, l’emploi du terme théodolite est attesté en 1607.

Caractéristiques prisme leica

GPH1P, réflecteur de précision
La légère inclinaison du dioptre empêche une réflexion directe vers l’EDM et augmente la précision de mesure. Précision de centrage 0,3 mm, portée 3500 m

GRZ122, réflecteur 360°
Pointe métallique intégrée pour une hauteur de visée de 78 mm. Haute précision de visée de 2,0 mm à partir de toutes les directions. Portée ATR 600 m














GPR112, prisme d’auscultation
Montage sur filetages M8 et 5/8". Pas d’embuement de la face arrière grâce au filtre intégré. Protection optionnelle contre la pluie, portée 2 500 m
GMP104, miniprisme d’auscultation
Miniprisme en monture métallique. Etrier en L pour installations fixes. Décalage de prisme selon position d’installation. Portée 2 000 m
GPR105, réflecteur double face
Réflecteur unique en son genre avec feuilles réfléchissantes double face, les deux avec constante 0. Dans monture polymère avec filetage 1/4". Portée jusqu’à 250 m

GZM29/30/31, feuilles réfléchissantes
Feuilles réfléchissantes autoadhésives

GZM29: 20x20 mm, pour mesures jusqu’à 100 m.
GZM30: 40x40 mm, pour mesures jusqu’à 200 m.
GZM31: 60x60 mm, pour mesures jusqu’à 250m.