mardi 19 janvier 2016

Sur la route du nivellement


Les repères sont placés généralement sur des « points durs » tels que des pontsdes soubassements de bâtiments à environ un mètre du solTous ont (ou ont euune plaque indiquant l'altitude du lieuLeur forme permet de s'en servir comme appui pour y poser une mire devenant   ainsi un « point connu » d'un cheminement.

Le réseau IGN 1969 : établi de 1962 à 1969 par l'Institut géographique national. On a conservé comme point de départ le « zéro normal » défini par Lallemand. Le zéro de nivellement est à 1,661 m sous le repère fondamental situé dans le local du marégraphe de Marseille. Ce réseau est régulièrement recalculé (calcul de compensation). Ainsi, les cotes des repères de l'IGN 69 par rapport au « zéro normal » peuvent avoir été modifiées depuis la première détermination de l'altitude des repères en 1969.

 un des deux repère de la cathédrale saint julien au mans, inscription "75.431 mètre au dessus du niveau de la mer"

Le réseau Lallemand, établi de 1884 à 1922 par Charles Lallemand. Le zéro de nivellement Lallemand dit « zéro normal » a été fixé d'après l'observation marégraphique à Marseille du 1er février 1885 au 1er janvier 1897. Ces observations ont permis de déterminer un zéro correspondant à la cote 0,329 m de l'échelle de marée du Fort Saint-Jean. Il se trouve donc 71 mm au-dessous du « zéro Bourdaloue ».



Le réseau Bourdaloue, établi de 1857 à 1864 par Paul-Adrien Bourdaloue. Le zéro de nivellement fut fixé par une décision ministérielle du 13 janvier 1860 donnant comme niveau moyen de la Méditerranée, le trait de 0,40 m de l'échelle de marée du Fort Saint-Jean à Marseille. Ce zéro fut appelé « zéro Bourdaloue ».



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